Tout le monde, même les femmes, a déjà fantasmé devant les voitures futuristes des films tout aussi futuristes, où les personnages se déplacent dans une voiture qui se pilote toute seule. Les scientifiques se sont attachés à rendre ce rêve réel, pour le plus grand plaisir des amateurs de nouveautés. Mais ce bolide est encore au stade de prototype que seuls quelques privilégiés peuvent toucher avec les yeux. D’ici à leur vulgarisation, apprenons à mieux connaître la voiture autonome, et même à s’en méfier.
Une vraie bonne idée !
L’avantage de cette autonomie n’est certes pas de favoriser la paresse des gens, mais de leur permettre de mettre à profit ce temps gagné. Il sera possible de faire la fête sans avoir à cacher les clés du conducteur. Il n’y aura plus d’accident causé par la fatigue du conducteur. Bref il n’y aura plus de risques encourus pour cause d’erreur humaine. Entre autres, la voiture sera le nouveau smartphone, car il donnera plusieurs informations, et aura plusieurs fonctionnalités à part la conduite. Elle permettra d’éviter les embouteillages grâce à sa technologie qui anticipera le flux des trafics.
… Ou pas
La première conclusion négative serait une plus ou moins impressionnante suppression d’emplois. Les métiers d’assurance seraient superflus, car la voiture deviendrait quasi infaillible. De même que les emplois de mécanicien, de garagiste, ou même de police de la circulation. Les voitures se suffiraient à elles-mêmes. Par ailleurs, la voiture serait un gigantesque stockage de données sur son propriétaire. Ce qui encouragerait forcément les activités de piratage. Ce genre de fraude pourrait même atteindre des envergures internationales si les hackers sont suffisamment organisés et suffisamment malins. Le plus gros dilemme réside dans la responsabilité. Il n’est pas possible d’engager la responsabilité d’une voiture. Pourtant elle ne saurait être en mesure d’anticiper toutes les situations. Une voiture n’a pas d’éthique, de morale ni de conscience, et aucun programmateur ne saura les lui implanter. A moins d’informatiser tous les actes de la vie courante en même temps que le lancement de la voiture, vulgariser la voiture autonome ne sera pas réalisable dans un avenir proche.